Nombre total de pages vues

"Célébrons la femme le 08 mars, mais faisons avancer ses droits tous les jours"

mardi 21 octobre 2014

Sit - in avorté

Le sit - in de l'opposition,  prévu pour le lundi 20 octobre n'a pu voir le jour et pour cause, toutes les voies d'accès au quartier général de la Monusco étaient bloquées par des policiers armés; empêchant  ainsi toutes les personnes qui étaient mobilisées pour l'évènement  d'accéder aux lieux.

Qu' en est- il de la liberté de manifestation, qui est garantie par la Constitution?
Cette déclaration de John F. Kennedy devrait nous pousser a la réflexion : " la démocratie n'est jamais une oeuvre achevée, c' est un appel a un effort inlassable".
  
 

Source : cellule de communication U.N.C

mercredi 15 octobre 2014

Evénement : Sit - in de l' opposition

’Opposition politique confirme son sit-in le 20 octobre 


Le Phare du 15 octobre 2014


L’Opposition politique a confirmé hier l’organisation d’un sit-in le 20 octobre 2014. Le lieu choisi pour cette manifestation est tout un symbole car il s’agit de l’avenue des Aviateurs, où se trouvent les ambassades des Etats-Unis d’Amérique et du Portugal en République Démocratique du Congo ainsi que le siège de la Mission onusienne pour la stabilisation du Congo.

Par cette manifestation publique, les organisateurs du sit-in veulent attirer l’attention du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, M.Kobler, et à travers lui celle de tous les signataires de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de convoquer le dialogue politique prévu au point 14 (b), qu’ils considèrent comme l’unique voie pouvant remettre la RDC sur les rails.

Justifiant leur démarche en direction de M.Kobler, les organisateurs du sit-in  rappellent que le Représentant spécial du Secrétaire Général Ban-ki-moon, sur pied du point 14b, a reçu mission de convoquer le dialogue politique.

Pour les organisateurs du sit-in, la convocation du dialogue est devenue aujourd’hui une urgence, parce que le pays n’a pas arrêté sa descente aux enfers. Ils sont convaincus qu’une fois le dialogue politique convoqué, la cacophonie autour de la révision de la Constitution ou l’élaboration  d’une nouvelle Constitution prendra fin, les prisonniers et détenus politiques seront libérés et le débat autour de la Ceni ou de Malu-Malu cessera.

Les signataires parmi lesquels on signale les partis politiques Udps, Unc, Rcd/KML, Udemo, CDER, MPCR, PT, MPP, Set, PK et autres Fis mettent en avant la légalité de leur démarche. Car conformément    à l’article 26 de la Constitution, ils ont saisi l’Autorité urbaine en date du 7 octobre par leur lettre n°FPS/CS/JMT/005/2014. Le sit-il démarrera à 9 heures et se terminera à 15 heures.



Source : cellule de communication U.N.c


mardi 14 octobre 2014

LA R.D.C FACE A LA GUERRE DE L'EAU

images google

Nous ne pourrons assez insister sur l'importance de l'eau dans la vie des communautés et de l’humanité toute entière.
Sur la totalité de la quantité d'eau que comte la planète, 97,2% est salée et 2,8 % seulement est douce.

Cette eau douce est repartie en 4 grands bassins hydrographiques, dont le bassin du Congo.
Celui-ci représente, dans sa partie couverte par la R.D.C, 62% des réserves d'eau douce d'Afrique et 25% de la réserve mondiale.
La République démocratique du Congo étant traversée par ce  grand fleuve, qui porte son nom,est  richement bénie en eau. Nos réserves en eau douces représentent 60% au niveau africain et 25% de la ressource mondiale.

Nous sommes donc riches en eau alors qu'autour de nous,plusieurs pays sont confrontés a la sécheresse et a la rareté de l'eau douce. Et la façon dont nous gérons notre eau fait penser a d'autres que nous en avons trop, et que nous ne savons quoi en faire. Ce qui pousse certains dirigeants politiques a se décider de venir chercher cette eau dont ils ont besoin et si possible par la force.

L'honorable Eve Bazaiba, lors de l’atelier de restitution de la session parlementaire du mois de mars, avait affirmé que 14 pays attendaient l'eau du Congo; s'appuyant sur les traites internationaux, surtout ceux qui visent la solidarité africaine, pour nous rappeler notre devoir de la leur donner.
Ils voudraient que le fleuve Tchad, qui est desséchée a 65% et  toute la partie du Sahel qui éprouve d'énormes difficultés en la matière, reçoive l,eau du Congo.
Elle avait nommément citée le président Idris Deby qui avait déclaré  que si l’Afrique centrale ne leur envoyait pas de l'eau, ils vi
endraient la chercher.

Le sénateur Modeste Mutinga, dans son livre  " Le fleuve Congo et ses affluents : un château d'eau convoité. La guerre de l'eau aux portes de la R.D.C ", affirme être préoccupé par la lancinante question des ressources en eau douce, de plus en plus rares dans le monde; et d'autre part par de diverses sollicitations de transfert des eaux de la R.D.C vers le nord et le sud du continent ou vers le moyen- orient.
Pour lui, la menace  d'un transfert force est perceptible.
Le sénateur parle d'un projet énorme mis en place par les Etats riverains du lac tchad (notamment le Tchad, le Cameroun, Le Niger et le Nigeria) , qui vise le  transfert des eaux de la rivière Oubangui ( le plus grand affluent du fleuve Congo) vers le lac Tchad.
Il cite également le président Idris Deby qui avait affirmée : " les pays du bassin du Congo doivent comprendre qu'ils n'auront pas la paix quand le Tchad va se dessécher"
Modeste Mutinga continue en précisant que cette initiative est en phase de mise en oeuvre, avec la création d'une force armée dite de "sécurisation du lac Tchad".

Le sénateur Flore Musendu quant a lui, parle d'un complot, en confirmant qu' une unité combattante est mise en place, et que des bataillons entiers sont entraînés afin d'intervenir au cas ou l’accès a l'eau douce leur serait refusé. Et qu'en plus, des réunions succèdent aux réunions dans différents pays, afin d’étudier la meilleure façon de se partager les eaux du Congo.

Kengo wa Dondo, président du sénat, s'est également exprimé sur le sujet en déclarant ce qui suit : " Nous sommes en face d'une véritable guerre de l'eau. Certains chefs d'Etats considèrent qu'ils peuvent décider loin de nous, en dehors de nous et contre nous. Si nous ne faisons pas attention, un jour, nous n'aurons plus d'eau pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays."


Ces faits doivent nous pousser a prendre conscience et constituent un défi lancé a tous ceux qui occupent une position de leadership en R.D.C. Ce défi peut cependant être relevé.
La Constitution du pays, en son article garantit au peuple le droit d’accès a l'eau potable et a l’énergie électrique . Et l'article 53 dispose que toute personne a droit a un environnement sain et propice a son épanouissement intégral. Et qu'elle a le droit de le défendre, et que l'Etat veille a la protection et a la sante des populations.

Si l'eau du fleuve Congo doit être transférée vers d'autres pays, notamment sur base de la soidarite africaine et internationale, cela ne doit pas se faire en excluant les principaux concernés, c'est a dire, les congolais.
Ensuite, des études sérieuses devraient être menées pour évaluer l'impact d'un tel transfert sur le fleuve lui- même (au niveau de sa navigabilité et de son écosystème), au niveau de l'environnement et au niveau de la population.

Nous devons donc prendre nos responsabilités en mains.
Mobilisons nous donc, a tous les niveaux, afin d'amplifier notre voix sur la question.



Sources :

  • Journal le Potentiel,numéro 234, du 19 septembre 2014, pp 3- 4
  • Honorable Eve Bazaiba
  • Sénateur Modeste Mutinga