Nombre total de pages vues

"Célébrons la femme le 08 mars, mais faisons avancer ses droits tous les jours"

vendredi 27 mars 2015

forum

Ma photo
Anne- Marie Makambo, LIDEC
Ma photo
Nadia Mavuba, U.N.C
Nadia Mavuba Kimena: forum: forum U.N.C

Je vous recommande de suivre ce forum dans lequel des échanges intéressants sur les questions brûlantes de l'heure se font.


Je vous recommande particulièrement le premier sujet  sur lequel j'interviens, sujet proposé par le forum LIDEC. Vous n'avez qu'à cliquer sur forum, dans la partie droite de ce blog pour y accéder.
Merci de nous rejoindre ! 

Vive la Femme de la R.D.C !

images google

Madame Michaelle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, a déclarée ce qui suit : " Rien ne peut se construire dans la violence, le rejet ou la haine de l'autre, dans l’indifférence ou l’égoïsme, sans engagement de toutes les citoyennes et tous les citoyens... sans participation effective aussi bien de la jeunesse et de cette moitié de l’humanité que constituent les femmes."

Et la Déclaration universelle sur la démocratie, adoptée par le Conseil interparlementaire affirme ce qui suit : " il ne saurait y avoir de démocratie sans un véritable partenariat entre hommes et femmes dans la conduite des affaires publiques,  hommes et femmes agissent dans l’égalité et la complémentarité, s'enrichissant mutuellement de leurs différences" .

C'est par ces belles citations que je veux clôturer ce mois dédié à la femme. je voudrais attirer l'attention sur ces braves femmes, qui ne sont pas forcement connu du grand public, mais qui, dans la vie de tous les jours sont des héroïnes. Dans tous les secteurs de la vie et à tous les niveaux de la société, elles sont présentes et leur apport dans notre nation ne peut être négligé.

Juristes, professeurs d’universités, enseignantes, maraîchères, stylistes et modélistesesthéticiennes, journalistes, artistes, chauffeur de bus, médecins, architectes, commerçantes... 
Aux femmes de mon Pays je dédie cet article.  
                                                                                                                                                                                                                                                                              


dimanche 22 mars 2015

femme cordonnier

Je tiens à partager avec vous, chers lecteurs, mon coup de cœur de la semaine : en visitant le site internet Questions de genre, je suis tombée sur l'histoire de cette femme, qui a pu surmonter son handicap et les difficultés liées au milieu familiale dont elle est issue, pour se découvrir un don et en faire un métier.

En vous invitant à lire son histoire, je voudrais encourager tous ceux qui rencontrent l’adversité sur leur chemin, afin qu'ils ne pensent pas que se résigner et subir est la seule issue possible. Je veux qu'ils croient qu'ils peuvent trouver en eux la force de s'en sortir.



SYAMUNDELE Mbemba Carine exerce un métier qui étonne plus d’une personne qui la voit pour la première  fois en plein travail.  cette femme originaire du Bas Congo  et résidente à Kinshasa et personne avec Handicap exerce le métier de cordonnier.



 la journaliste reporter

SYAMUNDELE Mbemba Carine, femme cordonnier th3
 de questions de genre  l’ a surprise sur son lieu de travail au croisement des avenues Lusambo et Komoriko dans la commune de Kintambo.
 Née dans une famille dite nombreuse, des parents divorcés quelques temps après sa naissance, SYAMUNDELE Carine n’a pas fait long feu dans les études. Terrassée par la poliomyélite à l’âge de 2 ans, elle n’a pu être inscrite à l’école à temps. Ainsi après ses études primaires, elle a été orientée par ses parents vers la coupe et couture. Formation, qu’elle n’a pas pu achevée  à cause de la  maladie.
Admise au centre pour handicapés physiques de Kintambo, c’est là où elle va apprendre à raccommoder les chaussures, les sacs et les valises « Ce métier, je l’ai appris sur le banc de l’école. Mon maître c’est papa Kivis. Nous vivons avec lui au centre. C’est lui qui m’a appris  à faire la cordonnerie. Il m’a montré comment tenir le crochet. J’avais très peur d’être blessée au début . Mais petit à petit, j’ai été fortifiée  et je le fais mieux maintenant. Question de ne pas manquer un pain ».
Etant personne de sexe féminin et de surcroît  vivant avec handicap, le travail de notre cordonnier lui attire curiosité et sympathie.
«  Quand les gens passent, ils me regardent et n’en reviennent pas. Parfois, lorsqu’ils voient ma caisse et demandent le cordonnier et que je me présente, ils disent : tiens une femme cordonnier. Je leur dis oui pour vous rendre service. Après  le travail, ils demandent combien ils  doivent pays. Je dis  ,par exemple, 200 Francs congolais. On me donne 2000  en me disant  :tu es courageuse. »
Célibataire et sans enfants, SYAMUNDELE Carine a  des difficultés dans  son métier mais aussi des projets  »  J’ai besoin du matériel ; surtout une machine à coudre par ce que je peux fabriquer même les chaussures que vous portez. Mais, je manque aussi des fils, de la colle. J’en achète en petite quantité. Si quelqu’un peut avoir  en grande quantité et m’aider. Ça sera une bonne chose. Mon projet, c’est d’améliorer mon travail et  apprendre encore pour faire plus que  ce que je fais aujourd’hui »
Dans : Non classé
Par questionsdegenre
Le 27 août 2013
A 10 h 46 min
Commentaires : 2 

mercredi 11 mars 2015

Femme infirmière

Madame Liliane Kondi, infirmière

Madame Liliane est infirmière de son Etat. Elle exerce sa profession au sein d’un  hôpital de la place .Tous les matins, elle est à son poste dans le service de pédiatrie.

C’est elle qui reçoit les parents  qui viennent avec leurs jeunes enfants malades. C’est elle qui doit donner les premiers soins, peser le patient, et le conduire auprès du Pédiatre .Il lui faut de fois rassurer ces parents inquiets au sujet de leurs enfants.

Injecter un produit tout en faisant attention aux petites veines  d’un enfant, faire plusieurs fois des pansements afin que le nombril d’un bébé se cicatrise, couper un doigt surnuméraire(sixième doigt), faire une prise de sang… autant de choses qu’ elle fait avec amour, car elle considère sa profession comme une vocation.

Je suis particulièrement fière de cette brave femme parce - qu'il s'agit de ma mère.
J'ai perdu mon père très tôt ( j'avais 13 ans alors que mon frère cadet en avait 5).
Cette femme a travaillée dure et s'est battu pour nous mettre aux études et assurer notre éducation.
A travers elle je veux célébrer toutes ces femmes qui ne se sont pas laissées abattre par les tragédies de la vie; mais qui ont choisi d'avoir la foi et de se battre pour élever seules leurs enfants.
Que toutes ces mères, ma belle mère en particulier( Octavie Kimena) , trouvent en cet article l'expression de toute notre gratitude.


Comme Madame Liliane, plusieurs femmes dans différents hôpitaux travaillent à soulager la douleur des autres dans le domaine de la santé.
Elles travaillent dans des conditions qui ne sont toujours pas faciles, quand on connait les difficultés que rencontre le personnel  des hôpitaux  dans le Pays( salaires bas, vétusté des instruments de travail…), mais elles font  leur travail en restant fidèles a leur poste.

Infirmières de l'hôpital général de Kinshasa, janvier 2011.
photo radio okapi
Vive la Femme infirmière de la R.D.C !