Je vous propose de suivre l'Honorable Tatu Lubaya Claudel André , qui revient sur les points essentiels du meeting de ce 15 septembre, qui s'est tenu à Ndjili .
Avant cela, je vous prie de méditer avec moi sur cette déclaration de John F. Kennedy qui affirme que " la démocratie n'est jamais une oeuvre achevée , c'est un appel à un effort inlassable ".
En effet, à partir du moment où l' on décide d’arrêter de se battre pour elle, et de se reposer sur les lauriers des victoires passées, la démocratie s'efface aussitôt , pour laisser la place à la dictature.
Il n'est pas juste que tant de sacrifices accomplis par le passé par les hommes et les femmes de mon peuple, allant parfois jusqu 'au sacrifice suprême, afin d'asseoir la démocratie en R.D.C, se soldent par une régression dans ce domaine.
Aussi, en tant que femme politique et témoin de la misère de ce peuple au quotidien, j'en appelle à la conscience de tous ceux qui sont engagés en politique, et cela quels que soient les clivages, afin que le bien être du peuple soit mis au centre de nos décisions , au centre de nos motivations et au cente de nos actions.
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Le meeting de l’opposition prévu le mardi 15 septembre 2015 à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili, a bien eu lieu et a drainé un grand monde. Comment celui-ci s’est-il déroulé ?
Nous avons pour cela interviewé au téléphone monsieur André Claudel Lubaya, député de l’UNC et cadre de ce parti.
Notre interlocuteur nous a affirmé que le meeting avait bien commencé, et 17 communications avaient été programmées, jusqu’ à 16h00, heure prévue pour la fin de la manifestation. Mais vers 15h05, la manifestation a été interrompue par une meute d’inciviques venus avec des bâtons, des gourdins, des pierres. Ce qui a provoqué une grande panique et une véritable débandade.
Dans leurs communications, les différents intervenants ont insisté sur trois points majeurs :
1. Le respect de la constitution, l’obligation pour le Président sortant de se soumettre aussi à cela.
2. L’obligation pour le citoyen de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui tenteraient d’accéder au pouvoir ou de s’y cramponner par la force,
3. Le respect du calendrier électoral ou à défaut, la réadaptation de celui-ci, afin qu’il soit réalisable et réaliste. Pour cela, il a été recommandé de donner priorité aux législatives nationales, aux provinciales, aux sénatoriales ainsi qu’à la présidentielle. Les locales et urbaines pouvant être reléguées après.
