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"Célébrons la femme le 08 mars, mais faisons avancer ses droits tous les jours"

mercredi 19 novembre 2014

Les présidents de l'alternance

Sedar Senghor,photo Rfi
Par cet article, nous voulons rendre hommage aux Présidents africains qui ont su être des modèles pour l'Afrique, des modèles  pour les générations à venir. 



Ces anciens Présidents ont permis d'assurer l'alternance au pouvoir et par conséquent , ont  contribué à la construction de la démocratie dans leurs Pays.  Il s'agit des  Présidents ci- après : 

  • Sédar Senghor (Sénégal ) : le  09 décembre 1980 , il accède à lPrésidence du Sénégal. Et en 1980, il quitte le pouvoir au terme de ses mandats présidentiels.


  • Nelson Mandela (Afrique du sud ) : qui  va prendre sa retraite en 1999, après avoir achevé  son premier mandat.
  • Abdou Diouf (Sénégal ) :  qui céda le pouvoir à  l'opposant Abdoulaye Wade, qui avait remporté l’élection présidentielle de 2000.
  • Alpha Oumar Konar Konaré :  qui quitta le pouvoir en 2000 au terme de ses deux mandats.
  • John Kufuor  (Ghana ) :  qui est succédé par Attas Mills en 2008, au terme de ses deux mandats.
Processus électoral et pluralisme, libertés civiques, fonctionnement du gouvernement, participation politique, et culture politique, sont des éléments qui entrent en ligne de compte pour le calcul de l'indice de démocratie. Et celui-ci révèle que dans la plupart des Pays d'Afrique, la démocratie est mise à mal par des régimes autoritaires.


Nelson Mandela,photo Rfi

Ces hommes ont joué leur rôle dans l'histoire de la démocratie en Afrique et représentent donc  l'espoir que l'alternance au pouvoir peut constituer dans l'avenir, la règle et non l'exception.







Sources :
tweeter, rfi, les constitutions africaines à l’épreuve des hommes forts du continent ( le 28 juillet 2014 )                                                                                                   Statistiques mondiales, Les Présidents africains




















jeudi 13 novembre 2014

R.D.C au quotidien : Après la pluie…

Cette rubrique me permet de partager avec vous  la vie des congolais au quotidien; leurs difficultés, leurs luttes, leurs aspirations...
images de radio okapi, le 28 octobre 2014




 Après  la pluie…

Il est souvent difficile de remplacer les points de suspension du titre par le beau temps, quand on vit à Kinshasa.


En effet, la pluie qui apporte la fraîcheur et fertilise le sol, est aussi  un facteur générateur de toutes sortes de tracas.
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 On peut constater un peu partout dans la ville l’apparition de plusieurs " lacs artificiels" qui rendent difficiles les déplacements des kinois. Il s’est même développé un curieux commerce autour de ces «lacs » puisque dans certains quartiers, des jeunes gens offrent un service particulier aux personnes qui ont du mal à les traverser : ils offrent leurs dos, en échange de quelques billets.

Il arrive aussi malheureusement que des personnes trouvent la mort après avoir marché  sur un câble électrique qui se cachait dans une flaque d’eau. Je connais personnellement une famille qui a eue à perdre un de ses membres dans de telles circonstances. 

  On a en mémoire les pertes en vies humaines et des dégâts matériels (notamment la destruction des routes ) survenus lors de grandes pluies qui se sont abattues sur la ville. Ce fut le cas des quartiers environnants le quartier Jamaïque  a Kintambo, il y a quelques années.



Au regard de tous ces éléments, nous nous rendons compte que le Pays est un énorme chantier et que chacun de nous a la responsabilité de faire évoluer les choses dans le secteur dans lequel il évolue. 

L’heure n’est plus à l’apitoiement mais à l’action. Les grandes révolutions qui ont apporté  des changements dans le monde sont parti de la prise de conscience collective et de  la révolte par rapport  à une situation qui était considérée comme anormale.

 On ne le dira pas assez, le leadership politique a un rôle important  à jouer dans la destinée d’une nation. Et le peuple en a assez de ces politiques qui lui font les yeux doux juste le temps d’obtenir des voix, mais qui l’oublient aussitôt.  Un vrai leader politique est porteur des aspirations du peuple.c’est celui qui a une vision pour son peuple. Il vit et son cœur bat pour lui. Mon pays a tant besoin de cette race rare, l’Afrique en a besoin.

dimanche 2 novembre 2014

Burkina Faso : Effet boule de neige ?

marche de l'opposition, le 27.09.2014
Les événements qui se sont produits récemment au Burkina Faso poussent à la réflexion et l'on se demande s' ils auront des répercutions dans les pays  se pose la question de la révision constitutionnelle , à savoir, la République Démocratique du Congo, La République du Congo, le Rwanda et le Burundi. 


Plusieurs analystes politiques qui se sont prononcés sur la question s'accordent sur le fait que ce qui se produit dans un pays n'est pas transposable  de façon identique à un autre, compte tenu des spécificités de chaque Etat. Et aussi sur le fait  qu'il  y a une évolution dans les comportements : la présence de la Cour Pénale Internationale permet de réguler certains comportements, en ce sens qu' un événement pareil  aurait pu autrefois se solder par un très grand nombre de morts.   

Cependant, il est triste de constater qu'en Afrique, l' histoire se répète parfois, sans que l'on en tire des leçons. Pourquoi doit - on toujours en arriver là ? Pour le Burkina, aujourd’hui, le  bilan fait état d'une trentaine de morts,  d'une instabilité politique et de pertes matérielles;  et  sa population n'est  apparemment pas  au bout de ses peines (pensons à la tentative de récupération du printemps arabe par certains groupes militaires et religieux).    L'Afrique qui a besoin de se construire n'a pas besoin de telles choses. Et le peuple africain, longtemps meurtri par la guerre et par toutes sortes de maux, aspire à la paix et à l’amélioration de ses conditions de vie.


En République Démocratique du Congo, l'opposition n'a pas tardé à  donner son point de vue sur les événements survenus au  Pays des hommes intègres. Ainsi , le vendredi 31 octobre, lors d'une rencontre avec les membres de son parti, l'U.N.C, l'Opposant Vital Kamerhe  avait déclaré ce qui suit :


  • Il appréciait le courage du peuple Burkinabè et la réaction de sa police qui a empêché un bain de sang.
  • Il  annonçait un sit -in prévu pour ce lundi 03 novembre, devant le quartier général de la Monusco. Il précisait que l'objet de ce sit - in est  d'obtenir la convocation d'un dialogue politique, sur base de l 'accord cadre d'Addis - Abeba et de la résolution 2098 point 14 b, du Conseil de sécurité des Nations - Unies. 


L' heure est grave, et il est de la responsabilité de tous les acteurs politiques, tant de l'opposition que de la majorité au pouvoir, de transcender les différends et les ambitions personnelles en vue de penser à l’intérêt national. Il est important qu'ils puissent être conscients du fait que par leurs décisions et leurs actions, ils écrivent non seulement leur propre histoire, mais également l'histoire de tout un peuple. 


Etant donné que la question sur la révision constitutionnelle se pose et agite le pays , j'aimerais clore cet article en citant un extrait de ce bel exposé des motifs de notre Constitution :

 " Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.Cette contestation a pris un relief particulier avec les guerres qui on déchiré le pays de 1996 à 2003.
 En vue de mettre fin à cette crise chronique de légitimité et de donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la société civile, forces vives de la nation, réunis en dialogue inter congolais, ont convenu, dans l'Accord global et inclusif signé à Pretoria en Afrique du sud,le 17 décembre 2002,de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants , au terme d’élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles.  "



Sources : 

-   Tv 5 et Africa 24
-  Constitution de la République Démocratique du Congo
Déclaration de Vital Kamerhe, Président  de l'Union pour la Nation Congolaise ( U.N.C)