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"Célébrons la femme le 08 mars, mais faisons avancer ses droits tous les jours"

samedi 6 décembre 2014

Atelier de Travail au National Democratic Institute

séance de travail au N.D.I
Le vendredi 05 décembre 2014, je participais à l'atelier de travail organisé par N.D.I dans le cadre des préparatifs de la journée du 08 mars  2015.

En effet, les femmes politiques présentes  à   cet   atelier avaient commencé par analyser les  différentes  façons dont la journée de la femme est célébrée dans le monde. Ensuite, elles ont échangé  pour dégager des idées qui permettront de donner un contenu à cette journée.

Elles se sont mises d'accord sur le fait que  l'accent doit être mis non seulement sur la célébration mais aussi sur la sensibilisation.

Sensibiliser pour attirer l'attention de l'opinion sur les problèmes propres aux femmes  mais qui ont des répercutions sur toute la société, sensibiliser pour célébrer ces braves femmes qui ne sont pas forcement sous les feux des projecteurs, mais qui sont de grandes héroïnes.

 Il s'agit notamment des ces femmes qui se lèvent entre 4 heures et cinq heures du matin, pour aller chercher du pain qu'elles revendront ensuite, afin de pourvoir aux besoins de leurs familles ; de ces femmes qui cultivent la terre et fournissent ainsi des légumes, produits de leur dure labeur  à toute la ville.

Voici donc la femme que je veux  Célébrer !




mercredi 19 novembre 2014

Les présidents de l'alternance

Sedar Senghor,photo Rfi
Par cet article, nous voulons rendre hommage aux Présidents africains qui ont su être des modèles pour l'Afrique, des modèles  pour les générations à venir. 



Ces anciens Présidents ont permis d'assurer l'alternance au pouvoir et par conséquent , ont  contribué à la construction de la démocratie dans leurs Pays.  Il s'agit des  Présidents ci- après : 

  • Sédar Senghor (Sénégal ) : le  09 décembre 1980 , il accède à lPrésidence du Sénégal. Et en 1980, il quitte le pouvoir au terme de ses mandats présidentiels.


  • Nelson Mandela (Afrique du sud ) : qui  va prendre sa retraite en 1999, après avoir achevé  son premier mandat.
  • Abdou Diouf (Sénégal ) :  qui céda le pouvoir à  l'opposant Abdoulaye Wade, qui avait remporté l’élection présidentielle de 2000.
  • Alpha Oumar Konar Konaré :  qui quitta le pouvoir en 2000 au terme de ses deux mandats.
  • John Kufuor  (Ghana ) :  qui est succédé par Attas Mills en 2008, au terme de ses deux mandats.
Processus électoral et pluralisme, libertés civiques, fonctionnement du gouvernement, participation politique, et culture politique, sont des éléments qui entrent en ligne de compte pour le calcul de l'indice de démocratie. Et celui-ci révèle que dans la plupart des Pays d'Afrique, la démocratie est mise à mal par des régimes autoritaires.


Nelson Mandela,photo Rfi

Ces hommes ont joué leur rôle dans l'histoire de la démocratie en Afrique et représentent donc  l'espoir que l'alternance au pouvoir peut constituer dans l'avenir, la règle et non l'exception.







Sources :
tweeter, rfi, les constitutions africaines à l’épreuve des hommes forts du continent ( le 28 juillet 2014 )                                                                                                   Statistiques mondiales, Les Présidents africains




















jeudi 13 novembre 2014

R.D.C au quotidien : Après la pluie…

Cette rubrique me permet de partager avec vous  la vie des congolais au quotidien; leurs difficultés, leurs luttes, leurs aspirations...
images de radio okapi, le 28 octobre 2014




 Après  la pluie…

Il est souvent difficile de remplacer les points de suspension du titre par le beau temps, quand on vit à Kinshasa.


En effet, la pluie qui apporte la fraîcheur et fertilise le sol, est aussi  un facteur générateur de toutes sortes de tracas.
.
 On peut constater un peu partout dans la ville l’apparition de plusieurs " lacs artificiels" qui rendent difficiles les déplacements des kinois. Il s’est même développé un curieux commerce autour de ces «lacs » puisque dans certains quartiers, des jeunes gens offrent un service particulier aux personnes qui ont du mal à les traverser : ils offrent leurs dos, en échange de quelques billets.

Il arrive aussi malheureusement que des personnes trouvent la mort après avoir marché  sur un câble électrique qui se cachait dans une flaque d’eau. Je connais personnellement une famille qui a eue à perdre un de ses membres dans de telles circonstances. 

  On a en mémoire les pertes en vies humaines et des dégâts matériels (notamment la destruction des routes ) survenus lors de grandes pluies qui se sont abattues sur la ville. Ce fut le cas des quartiers environnants le quartier Jamaïque  a Kintambo, il y a quelques années.



Au regard de tous ces éléments, nous nous rendons compte que le Pays est un énorme chantier et que chacun de nous a la responsabilité de faire évoluer les choses dans le secteur dans lequel il évolue. 

L’heure n’est plus à l’apitoiement mais à l’action. Les grandes révolutions qui ont apporté  des changements dans le monde sont parti de la prise de conscience collective et de  la révolte par rapport  à une situation qui était considérée comme anormale.

 On ne le dira pas assez, le leadership politique a un rôle important  à jouer dans la destinée d’une nation. Et le peuple en a assez de ces politiques qui lui font les yeux doux juste le temps d’obtenir des voix, mais qui l’oublient aussitôt.  Un vrai leader politique est porteur des aspirations du peuple.c’est celui qui a une vision pour son peuple. Il vit et son cœur bat pour lui. Mon pays a tant besoin de cette race rare, l’Afrique en a besoin.

dimanche 2 novembre 2014

Burkina Faso : Effet boule de neige ?

marche de l'opposition, le 27.09.2014
Les événements qui se sont produits récemment au Burkina Faso poussent à la réflexion et l'on se demande s' ils auront des répercutions dans les pays  se pose la question de la révision constitutionnelle , à savoir, la République Démocratique du Congo, La République du Congo, le Rwanda et le Burundi. 


Plusieurs analystes politiques qui se sont prononcés sur la question s'accordent sur le fait que ce qui se produit dans un pays n'est pas transposable  de façon identique à un autre, compte tenu des spécificités de chaque Etat. Et aussi sur le fait  qu'il  y a une évolution dans les comportements : la présence de la Cour Pénale Internationale permet de réguler certains comportements, en ce sens qu' un événement pareil  aurait pu autrefois se solder par un très grand nombre de morts.   

Cependant, il est triste de constater qu'en Afrique, l' histoire se répète parfois, sans que l'on en tire des leçons. Pourquoi doit - on toujours en arriver là ? Pour le Burkina, aujourd’hui, le  bilan fait état d'une trentaine de morts,  d'une instabilité politique et de pertes matérielles;  et  sa population n'est  apparemment pas  au bout de ses peines (pensons à la tentative de récupération du printemps arabe par certains groupes militaires et religieux).    L'Afrique qui a besoin de se construire n'a pas besoin de telles choses. Et le peuple africain, longtemps meurtri par la guerre et par toutes sortes de maux, aspire à la paix et à l’amélioration de ses conditions de vie.


En République Démocratique du Congo, l'opposition n'a pas tardé à  donner son point de vue sur les événements survenus au  Pays des hommes intègres. Ainsi , le vendredi 31 octobre, lors d'une rencontre avec les membres de son parti, l'U.N.C, l'Opposant Vital Kamerhe  avait déclaré ce qui suit :


  • Il appréciait le courage du peuple Burkinabè et la réaction de sa police qui a empêché un bain de sang.
  • Il  annonçait un sit -in prévu pour ce lundi 03 novembre, devant le quartier général de la Monusco. Il précisait que l'objet de ce sit - in est  d'obtenir la convocation d'un dialogue politique, sur base de l 'accord cadre d'Addis - Abeba et de la résolution 2098 point 14 b, du Conseil de sécurité des Nations - Unies. 


L' heure est grave, et il est de la responsabilité de tous les acteurs politiques, tant de l'opposition que de la majorité au pouvoir, de transcender les différends et les ambitions personnelles en vue de penser à l’intérêt national. Il est important qu'ils puissent être conscients du fait que par leurs décisions et leurs actions, ils écrivent non seulement leur propre histoire, mais également l'histoire de tout un peuple. 


Etant donné que la question sur la révision constitutionnelle se pose et agite le pays , j'aimerais clore cet article en citant un extrait de ce bel exposé des motifs de notre Constitution :

 " Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.Cette contestation a pris un relief particulier avec les guerres qui on déchiré le pays de 1996 à 2003.
 En vue de mettre fin à cette crise chronique de légitimité et de donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la société civile, forces vives de la nation, réunis en dialogue inter congolais, ont convenu, dans l'Accord global et inclusif signé à Pretoria en Afrique du sud,le 17 décembre 2002,de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants , au terme d’élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles.  "



Sources : 

-   Tv 5 et Africa 24
-  Constitution de la République Démocratique du Congo
Déclaration de Vital Kamerhe, Président  de l'Union pour la Nation Congolaise ( U.N.C)   

mardi 21 octobre 2014

Sit - in avorté

Le sit - in de l'opposition,  prévu pour le lundi 20 octobre n'a pu voir le jour et pour cause, toutes les voies d'accès au quartier général de la Monusco étaient bloquées par des policiers armés; empêchant  ainsi toutes les personnes qui étaient mobilisées pour l'évènement  d'accéder aux lieux.

Qu' en est- il de la liberté de manifestation, qui est garantie par la Constitution?
Cette déclaration de John F. Kennedy devrait nous pousser a la réflexion : " la démocratie n'est jamais une oeuvre achevée, c' est un appel a un effort inlassable".
  
 

Source : cellule de communication U.N.C

mercredi 15 octobre 2014

Evénement : Sit - in de l' opposition

’Opposition politique confirme son sit-in le 20 octobre 


Le Phare du 15 octobre 2014


L’Opposition politique a confirmé hier l’organisation d’un sit-in le 20 octobre 2014. Le lieu choisi pour cette manifestation est tout un symbole car il s’agit de l’avenue des Aviateurs, où se trouvent les ambassades des Etats-Unis d’Amérique et du Portugal en République Démocratique du Congo ainsi que le siège de la Mission onusienne pour la stabilisation du Congo.

Par cette manifestation publique, les organisateurs du sit-in veulent attirer l’attention du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, M.Kobler, et à travers lui celle de tous les signataires de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de convoquer le dialogue politique prévu au point 14 (b), qu’ils considèrent comme l’unique voie pouvant remettre la RDC sur les rails.

Justifiant leur démarche en direction de M.Kobler, les organisateurs du sit-in  rappellent que le Représentant spécial du Secrétaire Général Ban-ki-moon, sur pied du point 14b, a reçu mission de convoquer le dialogue politique.

Pour les organisateurs du sit-in, la convocation du dialogue est devenue aujourd’hui une urgence, parce que le pays n’a pas arrêté sa descente aux enfers. Ils sont convaincus qu’une fois le dialogue politique convoqué, la cacophonie autour de la révision de la Constitution ou l’élaboration  d’une nouvelle Constitution prendra fin, les prisonniers et détenus politiques seront libérés et le débat autour de la Ceni ou de Malu-Malu cessera.

Les signataires parmi lesquels on signale les partis politiques Udps, Unc, Rcd/KML, Udemo, CDER, MPCR, PT, MPP, Set, PK et autres Fis mettent en avant la légalité de leur démarche. Car conformément    à l’article 26 de la Constitution, ils ont saisi l’Autorité urbaine en date du 7 octobre par leur lettre n°FPS/CS/JMT/005/2014. Le sit-il démarrera à 9 heures et se terminera à 15 heures.



Source : cellule de communication U.N.c


mardi 14 octobre 2014

LA R.D.C FACE A LA GUERRE DE L'EAU

images google

Nous ne pourrons assez insister sur l'importance de l'eau dans la vie des communautés et de l’humanité toute entière.
Sur la totalité de la quantité d'eau que comte la planète, 97,2% est salée et 2,8 % seulement est douce.

Cette eau douce est repartie en 4 grands bassins hydrographiques, dont le bassin du Congo.
Celui-ci représente, dans sa partie couverte par la R.D.C, 62% des réserves d'eau douce d'Afrique et 25% de la réserve mondiale.
La République démocratique du Congo étant traversée par ce  grand fleuve, qui porte son nom,est  richement bénie en eau. Nos réserves en eau douces représentent 60% au niveau africain et 25% de la ressource mondiale.

Nous sommes donc riches en eau alors qu'autour de nous,plusieurs pays sont confrontés a la sécheresse et a la rareté de l'eau douce. Et la façon dont nous gérons notre eau fait penser a d'autres que nous en avons trop, et que nous ne savons quoi en faire. Ce qui pousse certains dirigeants politiques a se décider de venir chercher cette eau dont ils ont besoin et si possible par la force.

L'honorable Eve Bazaiba, lors de l’atelier de restitution de la session parlementaire du mois de mars, avait affirmé que 14 pays attendaient l'eau du Congo; s'appuyant sur les traites internationaux, surtout ceux qui visent la solidarité africaine, pour nous rappeler notre devoir de la leur donner.
Ils voudraient que le fleuve Tchad, qui est desséchée a 65% et  toute la partie du Sahel qui éprouve d'énormes difficultés en la matière, reçoive l,eau du Congo.
Elle avait nommément citée le président Idris Deby qui avait déclaré  que si l’Afrique centrale ne leur envoyait pas de l'eau, ils vi
endraient la chercher.

Le sénateur Modeste Mutinga, dans son livre  " Le fleuve Congo et ses affluents : un château d'eau convoité. La guerre de l'eau aux portes de la R.D.C ", affirme être préoccupé par la lancinante question des ressources en eau douce, de plus en plus rares dans le monde; et d'autre part par de diverses sollicitations de transfert des eaux de la R.D.C vers le nord et le sud du continent ou vers le moyen- orient.
Pour lui, la menace  d'un transfert force est perceptible.
Le sénateur parle d'un projet énorme mis en place par les Etats riverains du lac tchad (notamment le Tchad, le Cameroun, Le Niger et le Nigeria) , qui vise le  transfert des eaux de la rivière Oubangui ( le plus grand affluent du fleuve Congo) vers le lac Tchad.
Il cite également le président Idris Deby qui avait affirmée : " les pays du bassin du Congo doivent comprendre qu'ils n'auront pas la paix quand le Tchad va se dessécher"
Modeste Mutinga continue en précisant que cette initiative est en phase de mise en oeuvre, avec la création d'une force armée dite de "sécurisation du lac Tchad".

Le sénateur Flore Musendu quant a lui, parle d'un complot, en confirmant qu' une unité combattante est mise en place, et que des bataillons entiers sont entraînés afin d'intervenir au cas ou l’accès a l'eau douce leur serait refusé. Et qu'en plus, des réunions succèdent aux réunions dans différents pays, afin d’étudier la meilleure façon de se partager les eaux du Congo.

Kengo wa Dondo, président du sénat, s'est également exprimé sur le sujet en déclarant ce qui suit : " Nous sommes en face d'une véritable guerre de l'eau. Certains chefs d'Etats considèrent qu'ils peuvent décider loin de nous, en dehors de nous et contre nous. Si nous ne faisons pas attention, un jour, nous n'aurons plus d'eau pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays."


Ces faits doivent nous pousser a prendre conscience et constituent un défi lancé a tous ceux qui occupent une position de leadership en R.D.C. Ce défi peut cependant être relevé.
La Constitution du pays, en son article garantit au peuple le droit d’accès a l'eau potable et a l’énergie électrique . Et l'article 53 dispose que toute personne a droit a un environnement sain et propice a son épanouissement intégral. Et qu'elle a le droit de le défendre, et que l'Etat veille a la protection et a la sante des populations.

Si l'eau du fleuve Congo doit être transférée vers d'autres pays, notamment sur base de la soidarite africaine et internationale, cela ne doit pas se faire en excluant les principaux concernés, c'est a dire, les congolais.
Ensuite, des études sérieuses devraient être menées pour évaluer l'impact d'un tel transfert sur le fleuve lui- même (au niveau de sa navigabilité et de son écosystème), au niveau de l'environnement et au niveau de la population.

Nous devons donc prendre nos responsabilités en mains.
Mobilisons nous donc, a tous les niveaux, afin d'amplifier notre voix sur la question.



Sources :

  • Journal le Potentiel,numéro 234, du 19 septembre 2014, pp 3- 4
  • Honorable Eve Bazaiba
  • Sénateur Modeste Mutinga







mardi 30 septembre 2014

Clin d'oeil

 Lors d'une de ses visites en France, la Reine d’Angleterre avait déclaré :" nous ne roulons pas du même côté, mais nous allons dans la même direction". Cette rubrique me permet d'attirer l'attention sur les actions d'un homme ou d'une femme; actions qui contribuent au développement de notre pays, et cela dans divers domaines.
photo wikipedia
Ève Bazaiba


  • Qui est -elle?
Présidente de la commission socio-culturelle de l’Assemblée Nationale, Membre du Mouvement de Libération du Congo(M.L.C),l'Honorable Ève Bazaiba est originaire de la province orientale, licenciée en Relations Internationales, mariée.

  • Sa pensée
"Nous ne sommes pas contre les individus, mais contre le système"

  • Ses combats
Sa détermination dans les combats qu' elle a eu à mener lui ont des fois valu arrestations, emprisonnements et poursuites en justice (Wikipedia).

Elle milite notamment pour une grande représentativité des femmes dans les institutions du Pays (à ce sujet, elle estime que le quota de 30%, est un quota initial et donc appelé à évoluer) et pour l’équilibrage des droits entre hommes et femmes dans la société congolaise.

Elle dénonce le plan visant à transférer les eaux du fleuve Congo vers le lac Tchad.

  • Ses réalisations
Ève Bazaiba participa aux pourparlers de Sun city, qui ont mis en place le gouvernement de transition qui a conduit aux élections de 2006 et à la troisième République.

Dans le cadre de ses activités à l’Assemblée Nationale, elle a initié une proposition de loi portant protection et promotion des droits des personnes vivants avec handicap, pour laquelle elle a obtenue recevabilité. Et, une autre proposition de loi ( initiée avec l'honorable Marie-Ange Lukiana); relative à la santé de la reproduction.
Lors de l'affaire sur l'invalidation des députés élus en R.D.C, le Congo était exposé aux sanctions de l'Union Interparlementaire. Eve Bazaiba a fait partie de ceux qui ont milité pour obtenir la réhabilitation d'une quinzaine de députés, empêchant ainsi le Pays d’être exclu de l'Union Interparlementaire.

Voila donc en bref  l'engagement de l'Honorable Eve Bazaiba.
A tous ceux qui, à quelques niveaux  que ce soit, travaillent pour l' avancement de notre cher Pays, je vous souhaite une bonne continuation. 

Sources : - Déclarations de l'honorable Eve Bazaiba, lors de l'atelier de restitution de la session parlementaire du mois de mars ( le 14 août 2014).
                - Wikipedia.









dimanche 28 septembre 2014

Non a la révision constitutionnelle

Dire non a la révision constitutionnelle, c’était essentiellement l'objet de la marche de ce samedi 27 septembre; marche organisée par l’opposition et la société civile.


En amont, une conférence sur le même thème avait eu lieu le mardi 23 septembre au siège de l'interfederal de l'Union pour la Nation Congolaise (U.N.C).

Lors de cette conférence, le professeur Mbata, avait axe son intervention sur l'Article 220 de la constitution .  Il avait déclare que le principe du suffrage universel, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, font partie des matières traitées par cet article et ne peuvent faire l'objet d'aucune révision constitutionnelle. organiser un référendum a ce sujet le serait donc en violation de l'article précité .

 Et dans le même ordre d’idées, est formellement interdit toute révision constitutionnelle ayant             pour objet de réduire les droits et libertés de la personne. Le peuple ayant le droit d’élire ses                députés provinciaux au suffrage universel direct,organiser un changement du mode de scrutin              en cette matière, reviendrait a réduire ses droits; ce qui constitue une violation de la                              constitution.


L'Honorable Mayo,  Quant a lui, a rappelé a l'assistance que le projet de loi portant révision de la constitution était déjà inscrit a l'ordre du jour a l’assemblée Nationale.
Il appelait donc  a la prise de conscience et invitait les membres de l'U.N.C a participer massivement a  la marche du samedi 27 septembre.


Le mot d’ordre ayant été suivi et la marche a été une réussite  : 40 000 participants d' après les organisateurs.( source : cellule de communication U.N.C).
Vital KAMERHE
images : Cellule de communication U.N.C


mercredi 24 septembre 2014

R.D.C au quotidien

Cette rubrique me permet de partager avec vous  la vie des congolais au quotidien; leurs difficultés, leurs luttes, leurs aspirations...


 muana vernis


"Muana vernis", c'est l' appellation donnée a Kinshasa, aux jeunes gens (généralement adolescents) qui passent dans les rues, dans différents quartiers et de maison en maison, a la recherche de la clientèle. Les services qu' ils offrent : manucure et pédicure.

Dans leurs sacs, vernis de différentes couleurs, dissolvants et tout le matériel nécessaire. Ils passent dans les rues et utilisent des petites bouteilles avec lesquels ils font un bruit de manière a attirer ceux qui sont intéressés par les services qu'ils proposent .
Le prix de ces services varient entre 1500 F.c et 4500 F.c. 

Cette activité leur permet de subvenir a leurs besoins, de payer leurs études (pour certains),et de prendre en charge leurs familles.C'est le cas de Doguy, Blaise et Patrick qui ont bien voulu me parler de leurs vies ( ils n' ont cependant pas voulu être pris en photos).

Les problème soulevés par cette activité sont les suivants :
  • on peut se rendre compte que plusieurs adolescents, qui sont encore mineurs, doivent travailler pour assurer la survie de leurs familles et la leur. C'est le cas de Patrick, 13 ans.
  • Pour ceux d'entre eux qui sont scolarisés, étant donné qu'ils travaillent tout le long de la journée, ils rentrent chez eux fatigués et ne peuvent revoir leurs leçons. Ce qui aura pour conséquence des échecs scolaires. C'est le cas de Doguy qui tente pour la troisième fois d'obtenir son diplôme d' Etat en mode autodidacte.
  • Le matériel dont disposent ces jeunes gens ( limes métalliques, coupes -ongles et autres) est utilisé tous les jours sur plusieurs personnes, et n 'est pas stérilisé. Et peu sont les personnes qui disposent d' un matériel qui leur est propre. Ce qui constitue un vrai problème de santé publique.
A cet effet je me propose d’écrire :
  •  au Ministère en charge de l’éducation national, en vue de solliciter que des programmes appropriés aux jeunes qui travaillent tout en étant scolarisés soient mis en place, afin de leur permettre de réussir leur scolarité;
  • Au ministère de la santé en vue de solliciter la mise en place des programmes de sensibilisation de la population en ce qui concerne l'usage des objets non stérilisés, face aux risques de contaminations lies a certaines maladies.
Le rêve de ces jeunes avec lesquels j'ai parlé,  un echantillon d'une grande partie de notre peuple  : avoir une vie meilleur.
Ensemble, nous pouvons faire quelque chose pour changer les choses.



manucure, par un des garçons













lundi 15 septembre 2014

Marche de l'opposition

La marche de l' opposition, qui devait avoir lieu le samedi 13 septembre ne s'est pas passée telle que prévue.

En effet, elle devait partir de la gare centrale et avait victoire pour point de chute. Elle avait essentiellement pour but, dire non a la révision de la constitution, réclamer la libération des prisonniers politiques,ainsi qu' un dialogue en vue d'assainir le climat politique actuel. 
Cependant, les manifestants qui s'assemblaient par vague ont été dispersés par la police.

Alors, qu'en est- ils des libertés reconnues au peuple par la constitution, notamment celle de manifester( article 26 de la Constitution) ?


photos publiées par la cellule de communication U>N.C

jeudi 11 septembre 2014

Affaire Ewanga




lors de l'installation du Comité interfederal des jeunes
lors de l'installation du Comité  interfederal des jeunes





L'Affaire J.B Ewanga, Secrétaire Général de L'Union pour la Nation  Congolaise( U.N.C), poursuivi
pour outrage au Chef de l' Etat et incitation a la haine raciale, suit son cours. Nous voulons donc , par cet article,  partager nos réflexions sur la question.

Il est vrai que les partis politiques exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l'ordre public et de bonnes mœurs (article 6 alinéa 2 de la Constitution ).
Il est également vrai que l'opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo, et que les droits lies a son existence, a ses activités et a sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacres (article 8 de la constitution)

La Constitution établit donc un équilibre entre l' exercice des droits et libertés, qui doit se faire dans le respect des lois; et la garantie de la protection de ces droits ainsi consacrés.
Il est donc important que cet équilibre soit maintenu, parce qu'il constitue une des exigences de la démocratie.

Dans cette affaire, c'est aux juges que revient la lourde responsabilité de dire le Droit , tout en tenant compte du fait que la loi pénale est de stricte interprétation.


mercredi 10 septembre 2014

Bienvenus sur mon blog

Chers amis,

 Soyez les bienvenus sur mon blog.

Avocate et femme politique (Deuxième vice-présidente du Comité interfederal des jeunes de l' Union pour la Nation Congolaise(U.N.C );

Je suis engagée dans le combat pour le développement intégral de mon pays, la République démocratique du Congo, et motivée par le souci de travailler pour le bien être de mon peuple.

Étant persuadée que chacun a son niveau peu apporter sa contribution a l élévation de cet édifice,
je vous prie donc de bien vouloir me rejoindre sur ce blog pour partager les idées qui feront avancer notre patrie.