Le consortium pour le renforcement des élections et le processus politique (Consertium for elections and political process strengthening - CEPPS) a récemment présenté son rapport, après avoir évalué et examiné les questions relatives aux élections en R.D.C.
De ce rapport, il ressort les recommandations suivantes :
- pour le gouvernement, créer un environnement propice à un processus de dialogue inclusif à des élections justes et crédibles; s'engager publiquement à fournir à la Ceni les fonds nécessaires à la préparation des élections.
- pour la Ceni, assumer ses obligations constitutionnelles, en particulier l'annonce de la tenue de l’élection au moins 90 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours; inviter les parties prenantes à coopérer étroitement à chaque phase du processus, afin de promouvoir les notions de crédibilité et de transparence.
- pour les partis politiques,tant de la majorité que de l'opposition, identifier les compromis qu' ils peuvent faire pour prendre des mesures visant à renforcer la confiance et promouvoir un processus de dialogue inclusif sur les prochaines élections.
Mon sentiment, après la présentation de ce rapport et le débat qui s'en est suivi, est que le non respect des textes en vigueur, avec pour conséquence, la crise institutionnelle et la crise de légitimité, ouvrant la porte au compromis, au consensus deviennent cycliques en R.D.C.
Il nous faut absolument sortir de ce cercle vicieux pour arriver à fonctionner normalement.
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