Je tiens à partager avec vous, chers lecteurs, mon coup de cœur de la semaine : en visitant le site internet Questions de genre, je suis tombée sur l'histoire de cette femme, qui a pu surmonter son handicap et les difficultés liées au milieu familiale dont elle est issue, pour se découvrir un don et en faire un métier.
En vous invitant à lire son histoire, je voudrais encourager tous ceux qui rencontrent l’adversité sur leur chemin, afin qu'ils ne pensent pas que se résigner et subir est la seule issue possible. Je veux qu'ils croient qu'ils peuvent trouver en eux la force de s'en sortir.
SYAMUNDELE Mbemba Carine exerce un métier qui étonne plus d’une personne qui la voit pour la première fois en plein travail. cette femme originaire du Bas Congo et résidente à Kinshasa et personne avec Handicap exerce le métier de cordonnier.
la journaliste reporter
Née dans une famille dite nombreuse, des parents divorcés quelques temps après sa naissance, SYAMUNDELE Carine n’a pas fait long feu dans les études. Terrassée par la poliomyélite à l’âge de 2 ans, elle n’a pu être inscrite à l’école à temps. Ainsi après ses études primaires, elle a été orientée par ses parents vers la coupe et couture. Formation, qu’elle n’a pas pu achevée à cause de la maladie.
Admise au centre pour handicapés physiques de Kintambo, c’est là où elle va apprendre à raccommoder les chaussures, les sacs et les valises « Ce métier, je l’ai appris sur le banc de l’école. Mon maître c’est papa Kivis. Nous vivons avec lui au centre. C’est lui qui m’a appris à faire la cordonnerie. Il m’a montré comment tenir le crochet. J’avais très peur d’être blessée au début . Mais petit à petit, j’ai été fortifiée et je le fais mieux maintenant. Question de ne pas manquer un pain ».
Etant personne de sexe féminin et de surcroît vivant avec handicap, le travail de notre cordonnier lui attire curiosité et sympathie.
« Quand les gens passent, ils me regardent et n’en reviennent pas. Parfois, lorsqu’ils voient ma caisse et demandent le cordonnier et que je me présente, ils disent : tiens une femme cordonnier. Je leur dis oui pour vous rendre service. Après le travail, ils demandent combien ils doivent pays. Je dis ,par exemple, 200 Francs congolais. On me donne 2000 en me disant :tu es courageuse. »
Célibataire et sans enfants, SYAMUNDELE Carine a des difficultés dans son métier mais aussi des projets » J’ai besoin du matériel ; surtout une machine à coudre par ce que je peux fabriquer même les chaussures que vous portez. Mais, je manque aussi des fils, de la colle. J’en achète en petite quantité. Si quelqu’un peut avoir en grande quantité et m’aider. Ça sera une bonne chose. Mon projet, c’est d’améliorer mon travail et apprendre encore pour faire plus que ce que je fais aujourd’hui »
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